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7 chiffres clés concernant l’exposition sonore au travail

Un collègue enrhumé qui renifle inlassablement, l’imprimante qui s’active toutes les deux minutes, la sonnerie du téléphone de son voisin, les discussions incessantes des autres partenaires de travail : le bruit au travail est réel et peut amener à différents problèmes.

Perte de concentration, fatigue, irritabilité, source de surdité : que vous soyez employeur ou salarié, les conséquences de l’exposition sonore au travail sont nombreuses et peuvent à long terme devenir très problématiques au sein d’une entreprise.

Pour vous aider à mieux vous rendre compte de l’importance du bruit au travail, de ses facteurs et de ses effets, nous vous proposons de découvrir 7 chiffres clés sur le bruit en milieu professionnel. Grâce à diverses études menées par l’institut IFOP (Institut Français de l’Opinion Publique) ou encore l’entreprise Plantronics, découvrez en quelques chiffres les risques et l’impact des nuisances sonores au bureau sur la santé.

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56 % : mise en place quotidienne de mesures contre la nuisance auditive 

56 %. C’est le nombre de salariés et autres actifs professionnels déclarant devoir prendre des mesures plusieurs fois par jour pour limiter le bruit et la nuisance auditive au travail.

Selon une étude réalisée par l’entreprise Plantronics en octobre 2018, plus de la moitié des travailleurs en entreprise sont donc obligés de trouver des solutions et de mettre en place des outils pour réduire les nuisances sonores et réussir à se concentrer. Si 56 % des interrogés déclarent le faire plusieurs fois par jour, 20 % le font une fois par jour, 16 % une fois par semaine et enfin 7 % au moins une fois par mois.

Mais alors quelles sont ces solutions que les actifs et salariés d’entreprise trouvent pour fuir le bruit de leur environnement de travail ? 36 % des répondants s’isolent dans un lieu plus calme et isolé. Viennent ensuite les casques et les bouchons d’oreilles.

30 minutes : le temps de productivité perdu

Selon l’étude réalisée par l’institut français de l’opinion publique (IFOP) en 2016, le bruit au travail engendrerait une perte de 30 minutes sur la productivité en entreprise.

Quelques minutes d’inattention engendrées par des conversations trop bruyantes ou une musique trop persistante et c’est toute la concentration des employés qui s’envolent ! Mis bout à bout, ces précieuses minutes d’inactivité représentent donc une moyenne de 30 minutes sur une journée de travail.

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95,5 % : un environnement plus calme pour une meilleure productivité

Cela peut sembler logique et évident, mais à la question « Pensez-vous que vous seriez plus productif dans un environnement ou un lieu de travail moins bruyant ? » presque tous les interrogés (95,5 %) répondent positivement.

Une question qui démontre bien que les travailleurs ont conscience de l’impact des nuisances sonores sur leur productivité. Pourtant, peu d’entreprises semblent saisir l’enjeu de la prévention acoustique en proposant des solutions pour réduire le bruit en entreprise. 

85 décibels : le niveau d’exposition sonore maximal au travail

La mesure acoustique s’exprime en décibel. Le bruit est réparti en plusieurs niveaux. En ce qui concerne le bruit dans l’environnement professionnel, il a été décidé que le niveau des nuisances sonores ne devait pas dépasser les 85 décibels par prévention afin de favoriser la qualité de vie et la santé des salariés et des actifs en général.

À titre de comparaison, 85 décibels équivalent au bruit d’une tondeuse à gazon, d’une tronçonneuse électrique ou encore d’un klaxon de voiture. 

Les niveaux au-delà de 85 décibels sont considérés comme dangereux. La douleur se ressent à partir des niveaux dépassant les 120 décibels.

51 % : les conversations en tête de peloton

Toujours selon l’étude réalisée par l’entreprise Plantronics, ce sont les conversations à voix haute qui représentent la plus grande part des nuisances sonores dans l’environnement professionnel.

27 % des interrogés mentionnent en effet les éclats de voix des conversations téléphoniques comme première source du bruit gênant au travail. 24 % pointent également du doigt les conversations des collègues et collaborateurs tenus à proximité de l’espace de travail.

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23 milliards d’euros : un gros coût pour les entreprises

Rappelez-vous, nous avons évoqué que le bruit au travail engendrait en moyenne une perte de 30 minutes de productivité par travailleur. Or, en entreprise encore plus qu’ailleurs : le temps c’est de l’argent ! 

L’institut français de l’opinion publique a en effet réussi à chiffrer le coût de la perte d’argent qui découlait de ces 30 minutes de perdue par salariés (soit une moyenne de 120 heures par an). La note est salée : les entreprises perdraient environ 23 milliards d’euros de chiffre d’affaires à cause du bruit

750 : le nombre de nouveaux cas de surdité recensés chaque année

Voilà un dernier chiffre qui fait froid dans le dos. Chaque année, 750 nouveaux cas de surdités sont constatés dans le domaine professionnel. La surdité est en effet la seconde maladie professionnelle en France !

Peu de salariés ou actifs travaillant dans un environnement bruyant pensent à consulter un médecin en guise de prévention ou pour surveiller son audition et sa santé. Pourtant, les enjeux et les risques sont très importants. La surdité est une maladie à vie.

Puisqu’il vaut mieux prévenir que guérir, et que le confort de la vie professionnelle est précieux : autant miser sur la prévention acoustique.